Réforme de l’État : le chantier que Diomaye Faye doit entreprendre pour ...
Pour remédier aux lourdeurs de l’administration, Pathé Ndiaye - fort de plus de trente ans au cœur de l’État, notamment comme Directeur du Bureau Organisation et Méthodes (BOM) entre 1984 et 1995 - préconise une thérapie de choc articulée autour de deux axes principaux :
Réduire la taille de l’État
Interrogé par L'Observateur, il appelle d’abord à un audit stratégique et organisationnel global afin d’identifier les doublons et « dégrossir » les effectifs. Selon lui, certaines missions devraient être transférées au secteur privé national, plus apte à les gérer.
« Les effectifs sont pléthoriques et ne répondent pas à des besoins réels. Il est difficilement compréhensible qu’ils soient passés de 65 000 agents en 2000 à plus de 300 000, secteur parapublic inclus, en 2025 », insiste l'ancien Directeur général du Port autonome de Dakar (PAD).
L’audit, ajoute-t-il, doit permettre de réduire les chevauchements, d’alléger les lenteurs et de redéfinir clairement le rôle de l’État, en tenant compte de la place croissante du secteur privé.
Relancer le Bureau Organisation et Méthodes (BOM)
Deuxième priorité : moderniser le BOM, considéré comme la cheville ouvrière de la réforme administrative. Cela implique la mise à disposition d’outils modernes d’analyse managériale, la formation continue des cadres et une exigence accrue dans le recrutement.
« Depuis sa création en 1968, le BOM a naturellement évolué avec la complexité de l’administration, mais sa vocation reste la même : réformer en permanence pour moderniser et rendre l’action publique plus efficace », explique l'interlocuteur du quotidien du Groupe futurs médias.
Ndiaye de conclure : « Moderniser le BOM suppose aussi de veiller à la qualité du recrutement, pour disposer de ressources humaines qualifiées, motivées et porteuses de potentiel, tout en leur offrant des conditions de travail optimales. »
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Commentaires (7)
Cette situation met en évidence une absence d’harmonisation entre la rémunération des DG et celle du reste des agents. Président Diomaye, il faut une correction ce déséquilibre salarial
À ce sujet, vu ses pratiques de tous les jours, le pr Bddf est en paefaite incohérente par rapport au mode de gouvernance pour lequel le peuple souverain l'a plébiscité...
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