Sommet de Luanda : Repenser la relation Afrique‑Europe pour un partenariat équilibré
Le Sommet Afrique‑Europe, qui se déroule à Luanda, les 24 et 25 novembre 2025, réunit près de 80 dirigeants pour réfléchir à un partenariat longtemps perçu comme déséquilibré. L’économiste Magaye Gaye souligne que ce sommet « remet en lumière une évidence que beaucoup préfèrent ignorer : cette relation ne produit toujours pas les résultats attendus », rappelant que les mêmes blocages persistent depuis plusieurs années et que les véritables enjeux restent souvent éludés.
La rencontre aborde des sujets variés allant des crises sécuritaires du Sahel à la situation en Ukraine, en passant par la mobilité, la gouvernance et le multilatéralisme. Plusieurs responsables africains insistent sur le fait que « l’Europe n’a jamais traité l’Afrique comme un partenaire stratégique », une observation de l’économiste international qui met en évidence l’absence d’une approche industrielle ou technologique adaptée à l’Afrique malgré la richesse en matières premières et le dynamisme de sa population.
Les obstacles économiques restent un sujet majeur. Les barrières non tarifaires, les normes sanitaires et phytosanitaires disproportionnées ainsi que les crédits à l’exportation européens continuent de limiter la compétitivité des producteurs africains. Le partenariat commercial peine à valoriser les atouts naturels et humains du continent.
Comme le rappelle Magaye Gaye, « l’Afrique n’a pas besoin d’assistance. Elle a besoin de transferts de technologie, d’alliances industrielles, d’un accès réel aux marchés, d’un financement efficace et d’un partenariat honnête », mettant en évidence la nécessité de passer d’une relation de dépendance à une coopération fondée sur l’égalité et la réciprocité.
Les questions de souveraineté et de justice économique sont également au centre des discussions. L’ancien cadre de la BOAD note qu’« aucun partenariat sérieux ne peut avancer sans traiter les dossiers sensibles. La restitution des avoirs libyens gelés, le retour des biens culturels africains détenus en Europe, la coopération sincère sur les fonds détournés placés hors du continent et un traitement juste des biens mal acquis sont des questions essentielles », insistant sur la nécessité de considérer ces sujets non seulement comme des enjeux économiques, mais aussi comme des questions de dignité.
Dans ce contexte, plusieurs dirigeants africains plaident pour un modèle de coopération fondé sur l’innovation locale, le transfert de savoir-faire et la construction de chaînes de valeur sur le continent.
L’Afrique de 2025 ne se contente plus de dépendre de l’Europe comme partenaire unique. Les alternatives se multiplient avec l’Asie, le Golfe ou l’Amérique latine, et le continent revendique désormais justice, équité et cohérence dans ses relations internationales.
Commentaires (8)
Bon vent prési
Un mauritanien, patron de la BAD, qui nous parle de bien mal acquis! décidément, le "dromadaire" ne voit pas sa bosse.
Commencez par ce que vous connaissez de votre pays et vous donnerez un excellent signal
Diomaye avec ses robes.
Diomaye compaore Faye le traitre sérère après Senghor
Diomaye faye, le traître sérère après sedar Senghor, tu penses vraiment que les européens vont équilibrer de leur propre chef les relations.
Décidément tu es traître et avec une inculture crasse.
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Je lui retire ma confiance
Chaque jour, DIOMAYE prend de l'envergure au contact des dirigeants du monde qui compte . Allez Diomaye, continues l'œuvre de MACKY le GRAND BATISSEUR et ne laisses pas embarquer dans le cirque de ton PM ( petit menteur )
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