Le suicide est en passe de devenir une banalité à Ngoye, l'un des arrondissements du département de Bambey, dans la région de Diourbel. Dix cas sont enregistrés en moins de deux dans le seul village de Ngoye, chef-lieu de commune.
Au comble de l'inquiétude, l'autorité préfectorale a décidé, après le Magal de Touba prévu le 4 septembre, de convoquer un comité départemental de développement pour trouver une solution au fléau.
Saltigués, autorités religieuses et coutumières, notabilités prendront part à cette rencontre pour trouver des solutions au mal. Mais un habitant du village affirme sur les ondes de RFM que le phénomène dépasserait l'entendement humain. On semble privilégier la thèse mystique avec les djinns, une réalité en milieu sérère.
Auteur: Paul FAYE Correspondant seneweb-Sedhiou
Comments (8)
Kharou ci khett you am diome yi ngakoy guiss mouy serere, diolas ak peul waye khett you niakk diome yi comme wolof ak yenene yi dougnou Kharou dagno gneme gacce
Faire une étude de corrélation entre les 10 suicides aiderait beaucoup.
Je ne pense pas que ceux qui sont convoqués par le sous préfet pourront y apporter une quelconque solution. Les saltigués, les religieux sont les principales causes de ces suicides. Les saltiguès jettent le mauvais sort aux uns jusqu'à les pousser au suicide, et ils font croire aux autres des inepties a travers les divinations et les voyances ce qui les poussent également au suicide. Les religieux eux, font dans l'exploitation. Ils trouvent des villageois déjà très pauvres, ils leur exigent des adya qu'ils ne peuvent pas honorer. Ils contribuent à augmenter la pression sociale sur ces pauvres chefs de famille et à les appauvrir davantage tout en les détournant de l'essentiel. Les religieux ne les encouragent pas à réfléchir et à épauler leurs enfants, à les maintenir à l'école et les pousser à aller loin dans les études. Ceci n'arrange pas les religieux, ils veulent les maintenir dans l'ignorance pour mieux les exploiter, leur faire croire que le adya donné au marabout est plus important que donner la dépense quotidienne pour sa famille, donner le adya au marabout est plus important que payer la scolarité de ses enfants. On privilégie les dahiras, les kourels et les thiantes, des rencontres ou on ne fait que mystifier des marabouts pour mieux endoctriner et endormir les jeunes qui finiront par suivre aveuglement leur guide au prix même de leurs vies. Il faut également qu'ils apprennent à vivre en fonction de leurs moyens, arrêter d'organiser des cérémonies de mariages, baptêmes et funérailles qui leurs coûtent des centaines de milliers alors qu'ils vivent dans l'extrême pauvreté. Faire moins d'enfants et limiter la polygamie désordonnée qui les poussent à avoir des charges qu'ils ne peuvent pas supporter et à faire des enfants qu'ils ne peuvent pas éduquer. Veiller rigoureusement à l'éducation des enfants, leurs apprendre les vertus, le djom, le kersa, le soutoureu, le respect et l'amour du travail.
Le stress chronique mène a une profonde dépression qui finit par "convaincre" la victime que la vie qu elle vit ne mérite plus d etre vécue,alors l individu est tenter d y mettre fin. Quelle tristesse! Il faut surtout savoir détecter les signes ,mettre en place un dispositif d accompagnement afin de tenter de redonner espoir a ces gens ; si vous réussissez a leur redonner gout a la vie,alors tout ira bien.
C'est la pauvreté seulement
On ne peut nier l existence Des djins Mais je pense que le milieu social, la pauvrete le stress, la depression peuvent mener a l irreparable.
Je pense que c'est à cause de la chaleur
Moins de 2 ans donc c'est bien l'effet des séquelles du COVID
imbécile, un spécialiste des- suicidés- lit attentivement vos réactions débiles, il va récidiver
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